Je t'aime...

- Je t'aime !
- Facile à dire...

La terre est froide !
Le ciel est couvert !
Les arbres sont sans feuilles !
Ces maudites fêtes de fin d’Année qui arrivent

Tu es si loin
Dans cet Orient dont nous avons tant parlé
Tu es si loin
Et tu m’as déjà oublié

Chaque jour je pense à toi
Je vois ton visage
Je pose mes pas là où les tiens se sont posés
Je t’aime toujours et encore

J’ai si froid dehors !

Je t'aime, oui je t'aime,
Il n'y a pas de problème,
Autant que toi tu m'aimes,
Et cet amour je le sème
A tous les vents et même
Je t'adresse ce poème
Dont j'ai choisi le thème:
Tout simplement JE T'AIME !.

Je t'avais dit "Je t'aime", je le disais sans cesse, un peu comme on respire. J'y croyais dur comme fer. L'amour donne du délire. Toi tu regardais ailleurs, déjà à ce moment-là, mais je ne le savais pas.
"Je t'aime" je ne voyais que ça et je te voulais beau, tendre et intelligent. Je ne voyais que toi, jusqu'à m'oublier moi-même.
Et, je te disais "Je t'aime".
Toi, tu restais muet et je te disais "Je t'aime" sans jamais me lasser.
Tu as pris mes "Je t'aime" et puis tu es parti.

"Je t'aime".
Aujourd'hui, ils sont devenus pour moi, les deux mots de l'oubli.
J'ignore ce qu'ils veulent dire.

"Je t'aime", ça veut dire amnésie ?

T'aimer ainsi !

Couzou pollon de barges douces
Parmi les branches de pildou
Un pommentier fleurant la rousse
Baiser vallon creux de ton cou

T'aimer ainsi puis sans pondir
Faire une purée de pommes en cire
T'aimer ainsi

De mots menus en flancs aimants
Glisser fendant les toucherises
Etre un peu tendre et foliement
Pollon couzou te voir surprise

T'aimer ainsi puis sans pondir
Faire une purée de pommes en cire
T'aimer ainsi

Patience, attends demain, ma douce !

Patience ! Un jour
Ces mots qui de l'amour
Ne disent pas grand chose
Viendront à mon secours
En vers ou bien en prose
Je dirai que je t'aime
Tu sauras que c'est faux

Attends ! Le temps
Opère discrètement
Son ombre dans la glace
Me promet du talent
Quand tu seras bien lasse
Je dirai que t'aime
Je saurai que je mens

Demain ! Les mots
Seront soudain dociles
Sans élans ni remords
Ecrire sera facile
Pour embellir le sort
Je dirai que je t'aime
Nous saurons que c'est triste

Ma douce ! Pour l'heure
Se taire fait tant de bien
Les silences de nos coeurs
Ce souffle qu'on retient
Quand je n'aurai plus peur
Je dirai que je t'aime
Patience, attends demain !

Je t’aime maladroitement
Je n'ai plus tes printemps
Et je le vois, je sens
Qu'un autre temps t'attend

Coquine

Tu préfères le vent
Son souffle est ton émoi
Que faire quand la nature
A toute ta préférence
Quand le matin tu ris
Et quand le soir tu danses
Sur ces airs surannés
Sur ces airs de romance ?

Divine

Ton âme sourit à ceux
Qui tutoient les nuages
Moi je suis trop sérieux
Et toi, tu n’es pas sage
Qu’ai-je à faire de mieux
Que d’attendre que l’âge
Malgré les illusions
Te rende plus raisonnable

Morphine

Oui tu es ma passion
Ma dernière aventure
La prunelle de mes yeux
Jeune et jolie bouture

Libertine

Mais je vois que tu chantes
Et je te sens ailleurs
Tu pleures et tu gémis
Tu ne veux plus mes fleurs

Crétine

Tu voudrais t’envoler
Mais tu ne le peux pas

Gourgandine

Oublie donc tes ailes
Et reste près de moi
Oublie que tu es belle

Reste-là
Je t’en prie

Ondine

On dîne ?

je t'emmène où je t'aime
viens que je te montre mes envies
je t' emmene vivre la bohème
viens oublions tout ici

je t'emmène où je t'aime
là ou tout est flou si fou
je t'emmène sans problème
là où tout sera doux

je t'emmène où je t'aime
laissons les médire
je t'emmène où l'amour se sème
partons pour mieux grandir

je t'emmène où je t'aime
ici je ris je pleure
je t'emmène où je t'aime
là-bas nous connaîtrons le bonheur

je t'emmène où je t'aime
je te propose câlins et tendresse
je t'offre l'amour suprême
celui rempli de caresses