Il avance lentement, lentement en soupirant
Il examine le temps, qu’il a perdu en espérant
Il a cherché vainement, de la tendresse des sentiments,
Oui mais attendant, il est défait, le cœur en sang…
Il ne cherche plus vraiment, ses yeux le trahissent pourtant
Son sourire est prudent, comment guérir de ce néant ?
Et même s’il fait semblant, il s’enlise depuis trop longtemps…
Mais pourtant, il attend, qu’est-ce qu’il attend ?
Et te voila au détour du chemin,
Deux silhouettes partagent leur destin
Et voila qu’il en oublie son chagrin,
Et dans tes bras, on peut croire à demain !Il retrouve ces moments, où l’on s’abandonne vraiment
Peu à peu, lentement, il remonte enfin le courant
Jour après jour, patiemment, tu le guéris de ses tourments,
Tu l’entraines, tendrement, vers des rivages bienfaisants
Et la vie, doucement, redevient un peu comme avant,
Comme au temps ou finalement, aimer était un jeu d’enfant
Tu partages ses musiques, ses étoiles, ses vaisseaux d’argent
Et tu lui offres simplement, tes sentiments
Et te voila tes mots qui font du bien,
Toi qui l’écoutes, lui sourit pour un rien
Ton cœur est pur, et n’a rien d’incertain
Comme par magie, tout parait plus serein…
Et te voila au détour du chemin,
Deux silhouettes partagent leur destin
Et voila qu’il en oublie son chagrin,
Et dans tes bras, on peut croire à demain !