Amours de Légende

Admin Nombre de messages : 327 Date d'inscription : 20/09/2005

Edith Piaf et Marcel Cerdan.

C'est à l'automne 1946 que leurs chemins se croisent pour la première fois. Mais ce n'est qu'en 1948 que leur passion se déclare. Alors qu'Edith Piaf chante au Versailles, l'une des boîtes les plus huppées de New York, elle croise à nouveau Marcel Cerdan qui l'invite à dîner. Pour vivre heureux, vivons cachés ! Elle le rejoint à la fin de l'été, discrètement, au camp de Lock Sheldrake où il s'entraîne. On les aperçoit aussi au parc d'attractions de Coney Island, heureux comme des enfants. Professionnellement, leurs carrières se mettent à l'unisson de leur amour. Edith triomphe tous les soirs sur scène alors que Marcel, le 21 septembre, devient champion du monde des poids moyens face à Tony Zale. Ils entrent dans la légende et emménagent alors à Boulogne, 5 rue Gambetta, dans un hôtel particulier qu'Edith achète 19 millions de francs. Pour son homme, elle fait même aménager une salle d'entraînement. Ils coulent des jours heureux et l'on est alors loin des éclats qui ont jalonné la vie sentimentale de la chanteuse. Pourtant, Marcel Cerdan n'est " pas libre ". Il est marié à Marinette Cerdan, qui vit en Afrique du Nord avec leurs deux enfants. Mais la " légitime " semble s'accommoder de la situation. En juillet 1949, Edith Piaf repart pour les Etats-Unis, mais elle s'ennuie seule à New York et supplie Marcel Cerdan de venir la rejoindre. Il lui promet de s'envoler pour l'Amérique dès qu'il le pourra. Le 27 octobre 1949, l'appareil dans lequel Marcel a pris place, un Constellation, s'écrase aux Açores. Marcel Cerdan est fauché en pleine gloire.

Tout hou ! Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 12/11/2005

De belles amours cachées en somme.

Comme la plupart des plus belles histoires.
Entre amants, le temps est compté, rien est acquis,
alors on fait plus attention.

Et puis il y a moins d'engagements. Le plaisir pour le plaisir peut avoir de bons côtés

Admin Nombre de messages : 327 Date d'inscription : 20/09/2005

Le quotidien doit les "bouffer" aussi sans doute :

Petite impro pour vous :

- Tu m'as pas appelée hier ?
- Ben non, ma femme est en congès maladie pour une semaine.
- Ben comment "con" va faire ?
- Ecoute, je fais le maximum depuis 10 ans, alors fais un effort de ton côté pour cette semaine, veux-tu ?
- Oh mon minou, pourquoi tu te fâches, nos 5 à 8 vont me manquer c'est tout. Tes fleurs, tes bijoux, tes livres, tes parfums, tes "je n'aime que toi", tes mains sur mes hanches, tes invitations au restaurant. Et tes dizaines d'appel par jour...
Comment jv'a faire cette semaine, moi... Dis, hein !!!!"

Tout l'art serait-il alors...

De faire comme si le temps était compté ?

Sans doute.

Il n'est pas rare qu'une personne malade qui a l'infortune d'apprendre que le temps lui est compté se mette à vivre plus intensément.

A tel point...

A tel point qu'en cas de rémission inespérée, elle peut, soudain, se trouver contrariée et désoeuvrée !

Oui ! Comme si ce temps qui n'est plus compté, ne comptait plus vraiment.

Etrange.

cat

Tout hou ! Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 12/11/2005

Cueillir l'amour, c'est comme improviser avec un frigo à moitié vide quand la tune est comptée. On fait des merveilles parfois. Et quand la tune revient, on redécouvre des goûts sublimes de boubouffe.
Et pas que le dimanche !

Oh comme c'est vrai, tout ça.

Remarque, euh...

Ma dernière impro - chapelure à la sauce aigre-douce (achetée un jour pour un wok hypothétique) agrémentée de cerises au kirsch (reçu un autre jour de ma belle-mère pour un anniversaire qui me semble très loin, déjà) - n'a plu qu'à moi.

Mon épouse devient difficile, avec l'âge.

(Quant à sa fille, n'en parlons même pas !)

cat

Tout hou ! Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 12/11/2005

Cuistot hypothétique du wok, va !